La colère vive
Ce matin, en lisant la presse au bureau, je tombe sur cet article . Le Monde, dans son édition datée d'aujoud'hui, a consacré 2 pleines pages consacrées à l'écrivain matiniquais Frantz Fanon. C'est tellement rare que je tenais à le souligner.
Frantz Fanon a su rendre compte de la dualité qui caractérise l'inconscient collectif martiniquais : le rejet du modèle blanc et le souci de lui ressembler.
Petit extrait de l'article :
"Mais Frantz Fanon gêne, aujourd'hui comme hier. En décembre 1961, quand la nouvelle de son décès parvint à Paris, la police commença à saisir les exemplaires des Damnés de la terre, qui menaçaient la sécurité de l'Etat. Les écrits de Fanon scandalisaient la droite et donnaient mauvaise conscience à la guache, par toujours très claire sur la question de l'indépendance algérienne. A la Martinique, la terre où il vit le jour, Fanon dérange également. Certes, un avenue porte son son nom à Fort-de-France, mais dans cette colonie, qui a choisi la voie de l'assimilation, et qui est devenue département français, Fanon suscite le malaise."
Je n'ai jamais lu Frantz Fanon, ni Césaire, ni Glissant. Il faudrait que j'y remédie.